Ἀνδρομέδα - Andromède

Je vous livre ci-dessous une interprétation du mythe d'Andromède. 



"On s'expose aisément quand on n'a rien à craindre". Pierre Corneille
Ou quand la haine de soi se travestit en don de soi.



Ô, destin, je m'offre à toi.
 (Si j'avais quelques compétences en dessin, j'aurais probablement essayer de dessiner un monstre pour m'amuser. Ici, tout reste suggéré. A défaut d'avoir un vrai monstre, je propose de lire le monstre comme la mer elle-même, dangereuse étendue pleine de mystères.)



Ici j'imagine une fin où Persée n'est pas venu. Si on entend le monstre marin comme le danger de l'eau qui engloutit, on se rapproche d'une fin à "La petite sirène" d'Andersen. Un de mes contes préférés, où il est question de devenir écume, de se fondre dans l'eau.

Ici, le terme anglais "Vanish" me paraît mieux aller à ce que j'essaye d'énoncer.
Il y a dans mon idée quelque chose qui se dissout, qui disparaît dans le sens où il y a un effacement de l'être. Faute d'être reconnue par un Autre (Persée) pour son être, pour son droit à vivre, et faute de pouvoir se reconnaître elle-même ce droit, Andromède engage son renoncement à être dans une forme encore plus extrême: sa dissolution dans un monstre-mer, où elle devient de moins en moins perceptible. Le trou vient aussi signifier cet abîme dans laquelle elle est aspirée.



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Le renoncement à soi.
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La dernière aube.
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Lilith

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